Renforcer les solidarités,Argent public au service public

                                                                                                                                           

 

 

Renforcer les solidarités,

Argent public au service public

 

Pour des transports publics et gratuits

Conformes aux besoins de la population

Le logement, un véritable souci pour beaucoup d'entre nous.

Le choix d'habiter à la campagne signifie pour les villages un regain de vitalité et évite leur désertification.

C’est aussi pour beaucoup un choix économique, terrains moins cher, et de qualité de vie.

Se déplacer est une composante de nos nouveaux modes de vie qui nécessite d'être pris en compte.

Utiliser les transports en commun devient un besoin qu'une collectivité comme le département doit intégrer dans sa démarche au service des habitants. Prendre le bus est un acte volontaire et responsable car il permet, en outre, de participer à la protection de l'environnement (moins de CO2)

C'est pourquoi nous proposons d'établir une nouvelle carte des transports dans le Doubs en relation avec les besoins exprimés et de les rendrepublics et gratuits.           

Public: parce que l'intérêt général ne peut être confié au privé.

Gratuit: comme les transports scolaires ! Selon M.Jeannerot ( Vu du Doubs janvier-février 2011), «  la gratuité : c'est un bon exemple d'action sociale publique qui rime avec service public......c'est la solidarité entre les populations et entre les territoires qui est gagnante ».

Allons plus loin et déclarons que cette «   action sociale »   et cette « solidarité »  doivent être étendues à l'ensemble de la population en rendant les transports gratuits.

Il y a ceux qui n'en ont pas, qu'on retrouve essentiellement dans les villes importantes. Il y a ceux qui en ont un et qui le perdent parce qu'ils ne peuvent plus payer leur loyer. Il y a ceux qui sont trop petits, insalubres, mal isolés, mal équipés (chauffage notamment), qui coûtent trop cher pour les petits revenus, de plus en plus nombreux. Combien cet hiver auront souffert du froid, combien vont voir leur facture de chauffage amputer encore plus leur budget ?

La plus grande partie du budget affecté au logement gérée par le département, part au prêt à taux zéro, c’est à dire l’accession à la propriété, sans répondre aux besoins urgents. Les fonds du logement doivent permettre des construire des logements HLM de qualité, à aider ceux qui n’ont plus les moyens de se chauffer

Un toit c'est un droit, un toit c'est la loi.

Un toit décent, pour un coût raisonnable, c'est aujourd'hui une urgence pour beaucoup de mal-logés.

La rénovation des logements en location et de construction de logements, écologiques et économiques, est une priorité pour le financement public. C'est une source d'emplois non-délocalisables importante.

Pour cela oui il faudra relever les impôts des plus riches, ceux qui placent leur surplus d’argent en emprunts d’Etat, fortement rémunérés, et alimentent la dette publique.

 

Une école de qualité pour toutes et tous
NON ! à la privatisation de l’ONF

Un fonctionnaire sur deux    partant à la retraite non remplacé ou de bonnes conditions de scolarisation des élèves, il faut choisir !

L'exemple du collège d'Ornans est éclairant : plus d'élèves, moins de profs. Certains élus approuvent la politique du gouvernement et la contestent devant les parents d'élèves. C'est un double langage insupportable.

C'est de l'avenir de chacun de nos enfants qu'il s'agit. C'est de l'égalité d'accès à la formation, donc à l'emploi qu'il s'agit. Notre système éducatif creuse déjà les écarts sociaux...

L'hémorragie de postes doit être stoppée au plus vite par la mobilisation des parents, enseignants et des élus

Il y a besoin de plus d'enseignantEs pour qu'aucune classe ne dépasse les 25 élèves, pour aider les élèves qui en ont besoin, pour assurer les remplacements,...

L'école est un bien public, payé par l’argent public, nous devons avoir notre mot à dire !

Les restructurations autoritaires, l'imposition des regroupements d'écoles, au détriment de la proximité, ne sont pas acceptables.

 

 

Une note de Bercy en date du 23 décembre 2010 propose de  "revoir le modèle économique de l'Office national des forêts", lors du prochain contrat d'objectifs 2012-2016

"A moyen et long terme, il pourrait être utile d'étudier la possibilité de déléguer la gestion des forêts communales à des prestataires privés", estime la note.

Les conséquences de cette décision seraient considérables et contraires à la préservation de l’environnement.

Dans notre région l’ONF gère près de la moitié du patrimoine forestier de la région : 400.000 hectares, dont 90% appartiennent aux communes.

L'ONF se mobilise aussi pour la protection des zones sensibles telles que les zones humides, les tourbières, les habitats du Grand Tétras, préoccupations qui ne seront sûrement pas celles d’un opérateur privé

Ce serait la fin du régime forestier français, qui permet une gestion équitable et durable de la forêt française par les forestiers de l'ONF. La voie serait ouverte d’une gestion à court terme basée sur le profit.

Cela reviendrait à la destruction de l'un des derniers services publics subsistant en milieu rural


  
                                                           
               
 

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